Le retour du Sacre du printemps de Pina Bausch à l’Opéra Garnier

Oeuvre majeure de la danse. La musique d’Igor Stravinsky. La variation de Pina Bausch. 

Puissance, vie, violence, rituel, sacrifie. 

Une couleur : rouge. 

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Après « Revelations » d’Alvin Ailey dont je vous parlais ici, voici un autre ballet qui m’a bouleversée et reste parmi mes grands moments de danse : le mythique « Sacre du Printemps » de Pina Bausch. Il revient cette année à l’Opéra Garnier pour quelques soirées, vous ne devriez pas passer à côté !

Dans la salle du Palais Garnier à l’énergie si particulière, vous découvrez une scène recouverte de terre. D’une terre brune, stérile. Les jeunes filles en légères robes blanches ondoient sur scène, presque insouciantes. Les hommes font alors irruption, en pantalons noirs. L’Élue doit être désignée. Celle dont le sacrifice fera revivre le Printemps, renaître la nature. Violence. Tension. Lutte entre les danseurs et les danseuses. Danses incantatoires, rituelles. Les corps implorent le Ciel, la Nature toute-puissante, la peur les étreint. Ils tombent, se souillent dans la terre, rappelés sans cesse à leur humanité, à leur faiblesse. La sacrifiée est désignée. Seule face à tous. Son sang doit couler. Ce frêle corps lutte contre son destin, vêtu d’une robe rouge. La force des croyances, la violence du geste ancestral, la puissance mythique du sacrifie vous saisissent, amplifiées par la musique, jusqu’aux mouvement finaux qui vous laissent en transe.

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Pour réserver des places, c’est ici et si vous voulez avoir un aperçu, vous pouvez regarder cet extrait. Enfin, un reportage très intéressant qui rappelle l’histoire scandaleuse de ce ballet et surtout donne un aperçu de ses nombreuses variations, par Arte.

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